Je resterais debout quoiqu’il en soit, quoique tu fasses !
Où cela me mène, je n’en sais rien ! Sérénité !
Exagération de l’imagination !
Je te regarde partir au loin, tiens de moins en moins loin, te rapprocherais -tu ? Ah non, je ne suis pas d’accord !
Vas-t-en, ne t’approches plus de moi, reste au loin d’où je peux te voir tel un point à l’horizon, point qui me rappelle que tu me manquerais si tu n’étais pas là ! Mais tu es à côté, comment puis-je ressentir cette sensation de manque , sensation salvatrice ! C’est par le mal que je peux exister !
Vas-y au bout là-bas, loin, loin de mon point de vue. Que j’ai un peu de recul à ton égard. Égard hagard !
Je trace des marques de pied dans le sable jeté par la fenêtre de tes yeux !
Air chaud et moite, moite de ta sueur collée à ma peau. Je m’en fous je ne me doucherais pas avant que je ne sois sure que tu ne revienne transpirer collé à moi, à ma peau. Points de chaleur, lumières qui traverse mon âme ! Nuit noire et perdu sans toi !
Je resterais telle que je suis dans tes souvenirs de notre amour passé !
Et pour quoi cela ne se ferait pas ? Pourquoi, pourquoi, pourquoi ?
Je t’aime mais pas toi ! Toi tu ne t’aime pas, pourquoi ? Tu peux tout perdre en une fraction de regard dans ce miroir qui te renvoie cette image que tu n’aime pas, que tu n’aime plus ! Ce miroir qui n’est que mes yeux embrumés par la tristesse de ce que je vois en face ! Toi qui n’est plus celui que je regardais avec envie et désarroi ! Maintenant, est venue l’heure ou tu disparais dans la nuée de ton désespoir !
Édélahiel