Je veux te dire ce que je n’arrive pas à écrire !
Les mots défilent dans ma tête,
dans tous les sens, sans direction avisée,
savent-ils seulement où ils vont ?
Qu’ils ne comptent pas sur moi pour leur donner un cap !
Non, qu’ils voguent à leur guise sur l’océan infini qu’est le marasme de mon intérieur crânien.
Ils reviennent toujours au même point mais ne s’en rendent pas compte ou,
peut-être, ne veulent-ils pas en prendre conscience,
après tout, c’est un choix digne et respectable de ne pas vouloir regarder la table d’orientation ni la boussole !
Mais les étoiles sont là et elles insistent,
je le sais, elles m’interpellent, clignotent, changent de signaux lumineux pour que je les remarque,
elles ne veulent pas que je me perde, elles insistent pour que je suive la bonne, d’étoile, ma « bonne étoile ».
Mais si je veux l’ignorer moi ? Est-ce que j’en ai le droit ? La possibilité ?
Et si je veux suivre la « bonne étoile » d’une autre personne ?
La tienne, par exemple … toi, mon amour de lumière, mon guide céleste, mon protecteur !
Je t’aime et je t’embrasse mon Ange qui n’en n’ai pas un, d’ange!
Que cela fait du bien quand les mots se suivent de cette manière fluide et agréable !
Qu’elle libération et respiration ! Il ne faut pas les laisser s’échapper, il faut les noter !
Et les dessiner si je le peux et si tu le veux !
Et les dire ? Cela m’est-il permis, ?
Je ne sais pas, je n’en suis pas sûre !
Je suis même certaine du contraire maintenant que j’ai entendu ta voix me le chuchoter !
Je garde le silence, je le reprend et le garde !
Et j’écris, j’écris, j’écris !
Qui liras ? Je ne sais pas.
Qui a lu ? Je ne sais plus.
Qui lit ? C’est lui !
Je t’aime mon amour, je t’aime et je t’adore !
Édélahiel
